La gare, véritable tête de pont du développement de Deauville, fut implantée sur un ancien banc de sable encerclé par les méandres de la Toucques. Face à la gare, la « presqu’île de la Touques », espace compris entre le bassin à flot et la rivière, fut alors investie par des usines spécialisées dans le traitement de la houille et du bois importés d’Angleterre et des pays du Nord.
Deauville ne fut donc pas conçue comme une simple station de bord de mer disposant de toutes les commodités d’une villégiature de luxe, mais comme une véritable ville, dotée d’infrastructures portuaires et ferroviaires qui accueillaient des activités industrielles et marchandes. Puis ce site est tombé en déshérence jusqu’à ce que la Ville décide de se le réapproprier pour le transformer en quartier animé et vivant toute l’année, répondant aux nouveaux besoins de la cité.
L’élaboration de ce dossier d’avant-projet de ZAC prend la mesure de ce lieu entre rivière et océan, qui marque l’entrée de la station et de son exceptionnelle position d’interface avec la station historique voisine de Trouville.
Le quartier qui mêle logements, accueil touristique, commerces, bureaux et pôle d’enseignement supérieur se déploie sur la presqu’île, le long d’une promenade bordant la Touques. Il s’ancre dans le passé maritime du lieu ; un axe transversal marque la perspective entre le bassin à flot et la Touques, ce principe de transversalité est recherché sur l’ensemble du site, des espaces publics vers les clos intérieurs arborés. Pour une meilleure identification, les points d’entrée du quartier sont repérés et qualifiés.
L’espace promenade des berges de la Touques décline des ambiances balnéaires, portuaires et naturelles et intègre un circuit de circulation douce.